Le livre La Route 2015, carnet de voyage en photographies, est disponible.
75 pages, plus de 200 photos dont 20 photos pleine page.
Il est en vente au profit de la poursuite de l’action au prix de 20€ (+5€ de frais d’envoi)
auprès de :
Les Anciens et les Amis de la Casamance
63210 OLBY
Tel: 04 73 87 11 74
Le film réalisé par Pol Yvon Kiss en novembre dernier au cours de la route 2015 est disponible.
Durée : 1h
Il est en vente au profit de la poursuite de l’action, au prix de 15€ (+5€ pour frais d’envoi)
auprès de :
Les Anciens et les Amis de la Casamance
63210 OLBY
Tel: 04 73 87 11 74
Ce début d’année est l’occasion de publier cette courte vidéo du message de paix que des enfants de Casamance ont chanté devant nous en novembre dernier.
Bonne année à tous !
La boucle est bouclée pour les six conducteurs des camions de la logistique, bien arrivés à Olby ce mardi 15 décembre vers 15h30, fatigués certes, mais en forme. En fait, l’un d’entre eux s’est arrêté à une étape précédente proche de son domicile, et les nouvelles de lui sont bonnes.
Ils ont donc parcouru les 6000km du retour, en 10 jours.
Nous étions nombreux à Olby pour les accueillir, dont notre ami le cuisinier qui avait préparé des tartes pour un goûter de l’amitié.
C’est donc le point final de la 11ème Route de l’Amitié et de la Solidarité.
Mission accomplie !
Tous ceux qui sont restés pour la seconde semaine de distribution des voitures dans la région de Kolda, dont la mission médicale, sont revenus en bus à Ziguinchor vendredi.
Sauf les six conducteurs des trois camions qui ont pris la route dès samedi matin, pour un voyage de retour : arrivée prévue à Olby le 15 ou le 16 décembre.
Pour ceux qui prennent l’avion ce dimanche après-midi, il restait donc la journée de samedi pour se préparer. Certains sont allés piquer une tête en mer à Cap-skirring. D’autres ont fait du shopping. D’autres encore ont fait un tour dans la région, sur terre ou en pirogue dans les bolongs. Comme par exemple ce groupe de vaillants pêcheurs qui a ramené à terre des poissons-lunes, des raies et autres petites bêtes : c’est mieux que rien, 
ont dit les gens du coin à qui la pêche a été donnée.
Voici encore quelques dernières images bien typiques de cette région attachante.
Les participants à cette 11ème Route de l’Amitié et de la Solidarité remercient tous ceux qui ont oeuvré à la préparation et la réalisation de ce périple, les donateurs, à tous ceux qui donnent leur temps et leurs compétences qu’ils aient ou non fait le voyage.
Nous leur transmettons aussi les remerciements des Casamançais.
Le présent blog restera en ligne : http://routedelasolidarite.com
Le cas échéant, il donnera des informations sur les suites de cette Route
Merci aussi aux fidèles qui nous ont suivi à travers ce blog.
Ce jeudi a lieu la dernière tournée de distribution des dernières voitures.
A Dabo, route puis piste, on remet les voitures destinées aux postes de santé de Dabo et de Diaobe. Ce sont deux villages éloignés, à l’habitat dispersé, et dont la population dépasse les 40 000habitants. Les Peuls sédentarisés élèvent leurs troupeaux ; les Mandingues cultivent les terres : céréales, riz, maraichage. Et coton !
Réception sobre sous les grands baobabs, avec minute de silence demandée par le maire en solidarité avec la France.
Une sympathique remise de cadeaux précède la remise des clés de la voiture 6, puis celles de la voiture 22.
L’après-midi, à Santonkoyé, proche de Kolda, mais relié par une piste difficile, la cérémonie est très colorée et festive, avec une grosse participation des villageois réunis sous la tente élevée pour la circonstance en forme de grande case peul. Chaque orateur à droit à un accompagnement musical et féminin, y compris notre président.
On y remet les clés de la der des ders, la voiture 11
Au retour, il ne reste que le bus pour ramener les participants à Kolda, et celui-ci s’enlise sur la piste ensablée à quelques km seulement de l’arrivée ! Ce qui permet de clore le périple dans un grand éclat de rire !
Deux voitures sont remises ce mercredi dans des villages frontaliers de la Guinée-Bissau auxquels on accède à partir de Kolda par des pistes assez bonnes, mais en soulevant des nuages de poussière.
♦A Salikéné, les autorités nous attendent et nous installent sous un chapiteau dressé pour la circonstance. Danse et chant des femmes au son assourdissant des djembés et des sifflets ; discours de remerciements et de contractualisation sur l’usage des voitures. Sous les bonnets, le conseil municipal est au complet. La jeunesse, même branchée, est présente.
Un cadeau est remis aux conductrices de la voiture : une superbe tunique de la tradition mandingue. En échange, elles remettent les clés aux nouveaux dépositaires du véhicule.
♦Medina-El-Hadj est un village particulièrement empreint de la religion musulmane. Le marabout s’exprime en premier, puis le chef du village, le maire et les autorités médicales.
Un cadeau est remis à l’association : il s’agit d’un mouton, et les conducteurs recoivent collier et botte de riz. Le caillé de brebis est offert aux amateurs.
A leur tour les conducteurs remettent les clés avant les recommandations d’usage au nouveau chauffeur pour l’entretien du véhicule.
♦En fin d’après-midi, une délégation se rend à l’hopital de Kolda pour livrer le matériel médical qui lui est destiné, issu de dons.
Ce mardi soir le convoi, ou ce qu’il en reste, arrive à Kolda d’où vont se faire les dernières distributions de voitures.
Mais avant cela, il a quitté Ziguinchor lundi matin, pour laisser quatre voitures dans des villages de la région de Seydioux où des cérémonies festives ont eu lieu à chaque fois.
Cinq voitures dans la même journée, un marathon !
Et ce mardi matin, ça repart…
Une petite collation et le convoi arrive vers 15h30 dans le village de Saré Youba, au poste de santé où s’effectue la mission médicale ! Ce poste de santé recoit également une voiture…
Retrouvailes… Danses… Discours…
Remise de cadeaux, puis remise des clés.
Il reste encore quelques voitures.
Ce sera pour les jours suivants. On va passer la nuit à Kolda.
Le convoi de la seconde semaine de distribution a quitté Ziguinchor ce lundi matin avec les voitures restant à distribuer, au moment où les premiers à rentrer devaient être arrivés à Roissy.
Direction Seydiou.
Pendant ce temps, la mission médicale a repris le travail.
L’une des équipes officie dans le village de Saré Youba, gros village à l’habitat dispersé. Le poste de santé qui vaut pour 50 villages environnants et 10000 habitants, y est relativement bien tenu et bien encadré, au regard de bien d’autres moins développés. Une maternité, une salle d’hospitalisation avec six lits, une salle de consultation et la pharmacie. Infirmier et sage-femme (payés par l’Etat), 4 matrones, 4 assistants sanitaires et 2 techniciens de surface (à la charge du comité de santé, organisme gestionnaire du poste).
Dès le matin tôt, les patients parfois venus de loin, font la queue souvent jusqu’au soir. Les médicaments peuvent manquer et les patients n’ont pas toujours les moyens de les payer.
Notre équipe médicale apporte ses recommandations sur les améliorations essentielles : organisation, hygiène, soutien aux demandes de financement (chemin d’accès, eau courante…) et en font même réaliser sur le champ avec le budget de la mission (étagères, néons dans la salle de consultation pour suppléer aux frontales, divers petits matériels et compléments de pharmacie).
Les échanges permettent de la formation professionnelle et sont un encouragement à l’équipe locale dont la charge de travail est énorme.
La stérilisation des instruments reste un préoccupante.
La ville de Kolda, sans caractère particulier, est très animée dans ses quartiers artisanaux et commerciaux.
Les Américains ont construit un pont tout neuf sur la Casamance, étroite en cet endroit, et des routes toutes neuves de Kolda en direction de Ziguinchor et de Tambacounda…
Mais on y fait des rencontres plus traditionnelles.
Aux alentours, forêt, rizières, culture, pacages.
Les Peuls et Cerères sont majoritaires.
Des lycées sont créés en campagne où la population jeune, dispersée, est nombreuse, en ajoutant comme à Saré Youba, aux collèges déjà peu équipés des abris de fortune. Des équipes enseignants y sont nommées, mais les supports matériels font défaut, dont l’accès à la documentation.
On a retrouvé la mission médicale…
Elles sont revenues à Kolda pour le week-end après une première semaine de travail dont elles rentrent fatiguées mais satisfaites de leur action.
Elles travaillent en deux groupes de trois, dans les postes de santé de deux villages différents l’un près de la frontière de Gambie, difficile d’accès, l’autre près de la Guinée Bissau relié par une bonne route.
Promenade dans Kolda. Quelques achats de pharmacie et quincaillerie pour compléter l’existant des postes de santé.Un peu de repos.
Un moment convivial avec deux supporters venus les rejoindre avant l’arrivée du reste du convoi.
La visite d’un ami de la famille résidant à Kolda, avec ses deux enfants.
Et déjà il faut repartir pour une deuxième semaine sur le terrain.
