Lundi matin, nous avons quitté le Ranch Bango de bonne heure.
Nous suivons bien sûr attentivement l’actualité tourmentée. Au briefing, il est décidé d’accrocher un ruban noir à chacune de nos voitures.
Le nord du Sénégal offre un paysage d’espaces herbeux parsemé d’acacias principalement. L’herbe n’est pas encore complétement grillée car c’est le début seulement de la saison sèche. C’est aussi la période de récolte des arachides mis en tas pour séchage.
Nous traversons de nombreux villages dont la rue principale est bordée de manguiers qui servent de parasol. L’activité artisanale et celle du marché s’y déroulent, provoquant des embouteillages de camions, taxis, carioles, deux-roues, chèvres et piétons.
Bientôt apparaissent les premiers baobabs.
Nous arrivons en début d’après-midi dans notre résidence pour deux jours : un camping-hotel près du lac Rose. Malgré une apparence flatteuse, le confort sanitaire est encore une fois sommaire…
Une journée de halte est nécessaire ici avant de continuer : il faut régulariser la présence définitive des voitures sur le sol du Sénégal et prendre pour chacune une assurance locale : ces formalités sont faites à Dakar par le correspondant local permanent de notre association.
Avec la fatigue qui s’accumule, cette nouvelle halte est bienvenue et chacun en profite pour se reposer ou se détendre.
Des membres du groupe se rendront dans l’île de Gorée, lieu de mémoire de l’esclavagisme ; d’autres sur l’île de N’Gor en pirogue, d’autres enfin visiteront le port de Kayar pour assister à l’arrivée des pêcheurs.
Demain mercredi nous prendrons la route pour une avant-dernière étape juste avant la frontière de la Gambie.